Le dimanche 6 mars, rendez-vous place Jules-Nadi, à Romans, pour un carnaval haut perché et très… animal !
Ce jour-là, les carnavaliers, amateurs et professionnels mêlés, arriveront par grappes. D’un peu partout pour mieux vous surprendre. C’est la compagnie Archibald Caramantran qui donnera le tempo.
Au cœur d’une ménagerie
Comme autrefois les confréries, chaque groupe sera représenté par un animal totem géant. Lièvre, coq, hérisson, renard, cigogne, loup et autre salamandre… s’animeront, surplombant la foule de leur haute taille. Certains raffinés et élégants, d’autres dépenaillés et effrayants ou encore tout droits sortis d’un conte pour enfants.
Un festival de couleurs
Danseurs, musiciens, jongleurs et échassiers… seront au diapason, avec des chorégraphies soignées et des costumes hallucinants et chamarrés, le fruit d’une imagination débridée... Mais aussi des doigts de fée de la couturière attitrée du carnaval, Colaniz, aidée ponctuellement de quelques bénévoles.
L’entrée des artistes
Fidèle au rendez-vous, notre bonhomme Jacquemart, Jacko pour les intimes, descendra, un temps, de sa tour pour vous présenter chacune de ces formations dans toute leur singularité : les Crazy Dolls et leur « chaperon », le groupe de percussions Zébralafon ; les circassiens de la compagnie Des balles ton cirque ; les violons populaires de Terre de sons ; les percussions de Tande Rara, de Tribalatam et de l’Adapeï ; les djembés des enfants de la Caisse des écoles ; et enfin, le jungle beat de la formation Congo Massa.
Un drôle d’oiseau
Et au milieu de tout ça : l’Oisôh, un échassier de 5 mètres de haut et de 7 mètres d’envergure avec, perchés sur son dos, de curieux explorateurs. Parfois facétieux avec ses manipulateurs, souvent taquin avec le public, cet oiseau migrateur vous transportera, au son d’une musique envoûtante, sur le chemin de sa migration…
Carmentran livré à la vindicte populaire
Une fois, tout ce petit monde bien rangé -enfin façon de parler- s’en suivra la remise des clés de la ville par les autorités municipales aux carnavaliers. Les portes de la ville enfin ouvertes, le cortège s’ébranlera, avec, en tête, celui que tout le monde attend, le roi du Carnaval, le Carmentran, qui prendra, cette année, les traits d’une gargouille ventripotente aux allures de crapaud grimaçant. Les plus curieux iront le découvrir en avant-première, le vendredi 4 mars, à 17 heures au Manoir, rue du Clair-Vivre, où il vit, reclus, dans l’attente de son triste destin.
Un final tout feu, tout flamme
Car, comme de bien entendu, le monstre finira au milieu des flammes, sans autre forme de procès, au terme d’une parade qui vous entraînera au cœur du centre historique de Romans. Ne manquez pas sa crémation à 17h30, place Jean-Jaurès… On vous promet un final détonnant ! Auquel participera Congo Massa.
Pour vous faire patienter, le temps d’installer Carmentran sur son bûcher, la compagnie Des Balles ton cirque se fera fort de vous divertir, notamment avec ses cracheurs de feu, accompagnée des rythmes endiablés de la Batucada Tribalatam, à l’appel desquels vous pourrez difficilement résister.
Maquillez-vous, déguisez-vous
Et surtout, n’hésitez pas à vous déguiser et à vous joindre au défilé. Si vous n’avez pas d’idées, sachez que le Petit Monde artistique sera présent, dès 13h30, sur la place Jules-Nadi, pour vous proposer des costumes à la vente. De même que les maquilleuses de l’association Purple Fairy qui, en quelques coups de pinceau, vous métamorphoseront. Elles seront aidées dans leur tâche par les gymnastes de l’UGAP GR.
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