Le kiosque à musique se remet de la grêle

Le 22 avril 2021

Des travaux ont été entrepris le 12 avril dernier, afin de réparer les dégâts occasionnés par le violent orage de grêle de juin 2019 sur la toiture du kiosque à musique.

Entièrement restauré en 2018, le kiosque à musique n’avait pas été épargné par le violent orage de grêle qui s’était abattu, moins d’un après, sur Romans, martelant violemment sa couverture en zinc et son bulbe flambant neuf.

Il n’avait pas été le seul, malheureusement, et la Ville, après avoir répertorié l’ensemble des dégâts intervenus sur ses bâtiments, établi des devis, échangé avec les experts, les assurances, a dû établir des priorités pour parer aux urgences. Elle s’est notamment concentrée, dans un premier temps, sur les écoles, la collégiale Saint-Barnard et le musée de la Chaussure, puis sur les gymnases…

Il n’était pas question, cependant de laisser le kiosque à musique en l’état. Le voici donc, depuis le 12 avril dernier, entouré une nouvelle fois d’échafaudages. Confiés à l’entreprise « Les charpentiers du Grésivaudan » qui avait participé à sa restauration, les travaux devraient s’étendre jusqu’à la mi-mai. Des dates prévisionnelles car soumises aux aléas de la  crise sanitaire.

 

L’orgue de la collégiale aussi…

En parallèle, l’orgue de la collégiale, Saint-Barnard, qui avait également été endommagé lors de ce même orage de grêle est, de son côté, en cours de démontage, pour être remis en état. Les vitraux qui se trouvaient au-dessus, on s’en souvient, avaient été presque entièrement détruits et des débris, ainsi que de l’eau, avaient pénétré, notamment dans les tuyaux. Un chantier sur lequel nous reviendrons bientôt.

 

D’autres travaux seront prochainement entrepris sur les toitures des églises Saint-Nicolas et Sainte-Croix et encore sur celle de la cure Saint-Barnard… On le voit, beaucoup de toitures, notamment de particuliers, qui avait été endommagées lors de ce fameux épisode de grêle, restent encore à réparer.

 

Parmi les raisons, la crise sanitaire qui est venue se sur-rajouter à des procédures d’expertise souvent longues et à des entreprises dans l’incapacité de répondre à toutes les demandes.  Et si aujourd’hui les grues fleurissent dans la ville, c’est parce que, selon les termes des assurances, les travaux pour espérer être remboursés, doivent être faits dans les deux ans qui suivent le sinistre.