Ils étaient nombreux, personnalités et anonymes, à avoir bravé la pluie, samedi dernier, pour inaugurer un cours Pierre-Didier métamorphosé, avant de découvrir, à quelques encablures de là, le belvédère Saint-Romain magnifié (parc François-Mitterrand).
A 11h00, la foule des parapluies se massaient, à l’intersection du cours Pierre-Didier et de la rue Jacquemart, pour une surprise de taille : le dévoilement, par le maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval, d’une nouvelle chaussure monumentale, inspirée d’un modèle iconique, conservé dans les collections du Musée, « La pensée » de Christian Louboutin.
Un monument d’attractivité
Une œuvre plébiscitée par les personnes présentes, si l’on en juge par les exclamations que l’on pouvait entendre, et qui, déjà, fait parler d’elle sur les réseaux sociaux. « Cette onzième création vient compléter le parcours de visite du Musée hors les murs, indiquait à cette occasion Florence Maire, adjointe déléguée au Rayonnement culturel et aux Musées. Un parcours culturel et patrimonial qui participe de l’attractivité de Romans. »
Un hymne à l’amour
S’en suivait une séquence émotion avec l’inauguration, à l’extrémité ouest, d’un square dédié au sculpteur Toros, en présence de son épouse Marie et de ses deux filles Gayané et Yersa, ainsi que du représentant de l’Arstsakh en France, M. Guevorkian. Square qui comprend en son centre une fontaine, créée par Pierre Lu, sur laquelle sont venus se poser deux oiseaux, sobres et élégants, symboles d’exil pour l’artiste, disparu en 2020 et dont la mémoire restera à jamais gravée dans le paysage romanais.
L’incarnation de la ville de demain
« Plus qu’une fin de chantier, c’est le nouveau profil d’une ville que nous dévoilons aujourd’hui, déclarait, à cette occasion, le Maire de Romans, au côté de l’adjointe déléguée aux Grands projets Nathalie Brosse. Finalement, ce nouveau cours incarne à bien des égards la ville de demain : Une ville accessible à tous et qui fait la part belle aux circulations douces. Une ville qui conjugue attractivité économique, commerciale, résidentielle et touristique. Une ville aimable et praticable, dans laquelle on vient pour travailler ou pour flâner, pour un jour ou pour toujours. Une ville plus agréable, plus respirable, plus vivable. Une ville plus verte, où patrimoine historique et patrimoine végétal cohabitent dans le respect de la biodiversité et du vivant. »
La plus belle vue sur Romans
Des propos qui, pour les derniers, auraient fort bien pu s’appliquer à l’inauguration qui suivait : celle, au sein du parc François-Mitterrand, du belvédère Saint-Romain, sans doute le plus beau point de vue qui puisse être sur Romans avec, en fond, le majestueux Vercors.
Un espace magnifié avec ses allées pavées, son verger, ses essences nouvellement plantées aux senteurs enivrantes, ses bains de soleils qui appellent au repos et à la contemplation et encore ses pelouses, véritable espace de liberté pour les enfants. Le tout dans le respect de la biodiversité, l’adjoint délégué à la transition écologique, Etienne-Paul Petit y a veillé. Un futur havre de fraîcheur, autrefois peu connu de la population et désormais accessible à tous.
Saluons pour terminer, tous ceux qui se sont investis, certains à plus de 200%, dans la réalisation de ces deux grands projets, depuis les élus aux partenaires financiers, en passant par les travailleurs de l’ombre.
