Une auto analyse drôlissime !
Après six saisons passées sur France Inter, le stand-upeur belge faussement nonchalant s’interroge sur la part d’imposture de son itinéraire. Guillermo Guiz dresse, dans ce troisième spectacle, un bilan mitigé de ce qui lui reste d’engagement politique… La quarantaine molle, mais lucide, il parle d’argent, de confort et d’engagement. Des valeurs progressistes, il en a aussi, ce n'est pas le problème, mais elles sont dans leur emballage d’origine, sur une étagère dédiée, comme des figurines. « À quoi sert-il d’avoir des valeurs si l’on ne s’en sert pas ? », se demande-t-il. Parce que, paradoxalement, même si on entend souvent qu’on ne peut plus rien dire, on serait, d’après l’humoriste belge, plus que jamais en plein âge d’or du stand-up. Et ce serait dommage de ne pas en rigoler.
« 1h20 d’humour, inventif, pertinent, malin, délivré sur scène avec une
formidable décontraction. Guillermo Guiz a définitivement l’art de la vanne
et du contre-pied. » Le Monde