La Ville inaugurait ce dimanche 9 octobre la phase 1 des travaux de la collégiale Saint-Barnard.
L’inauguration de la 1ère phase des travaux de restauration de la Collégiale s’est déroulée ce 9 octobre en présence du maire de Romans, Marie-Hélène Thoraval, de l’adjoint délégué au Patrimoine historique Laurent Jacquot et de nombreux élus, personnalités, prestataires et associations romanaises. Au cours de cette inauguration, le Maire de Romans déclarait : « Antoine de Saint-Exupéry disait : nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. Je pense qu’il en est de même pour notre patrimoine : c’est un trait d’union entre les générations et nous avons le devoir de le préserver. ».
Toiture, vitraux et orgue
Pour mémoire, le contenu et la programmation de la phase 1 qui, à l’origine, comprenaient la restauration de la nef, ont dû être revus à la suite du violent orage de grêle de juin 2019 :
- une intervention d’urgence a dû être réalisée, en juin/juillet 2019, sur la toiture avec acheminement des tuiles par hélicoptères (120 000 € pris en charge par les assurances) ;
- la restauration des vitraux de la façade occidentale de la collégiale, détruits à plus de 80 %, s’est également imposée (130 000 € dont 65 000€ pris en charge par les assurances et 17 000 € par la DRAC),
- de même que la restauration de l’orgue, également fortement endommagé et terminée le 14 septembre dernier (136 000 € dont 44 000€ pris en charge par les assurances et 30 000€ par la DRAC).
Une lumière retrouvée
La restauration des vitraux a été confiée à l’atelier Thomas Vitraux celui-là même à qui la Ville avait confié leur réalisation en 2000. La restauration a nécessité 5 mois de travail en atelier. Seule nouveauté : une paroi vitrée a été installée à l’extérieur pour protéger les vitraux de nouvelles intempéries.
« Un caractère plus affirmé aux 37 sonorités de l’orgue »
En juin 2019, la grêle a également eu définitivement raison de l’orgue. Certaines touches ne produisaient plus aucun son, des débris de verre des vitraux situés au-dessus, ainsi que de l’eau ayant pénétré dans ses tuyaux.
Comme pour les vitraux, il s’agissait d’un chantier délicat et le suivi des travaux a été assuré par un maître d’œuvre, en l’occurrence Eric Brottier, ingénieur conseil auprès du ministère de la culture. Le relevage, proprement dit, a été conduit par l’atelier Saby-Formentelli.
« Les soins apportés, indispensables après 40 ans d’un usage quasi quotidien, ont fiabilisé cette complexe architecture technique de 9 mètres de haut, mise au service de la musique, explique Frédéric Brun, président des Amis de l’orgue de Saint-Barnard. L’harmonie, c’est-à-dire l’équilibre des timbres entre eux, a été légèrement retouchée. L’atelier Saby-Formentelli a ainsi donné une cohérence plus forte et un caractère plus affirmé aux 37 sonorités de l’orgue… »
Un chantier en plusieurs phases
Les prochaines phases du chantier de restauration seront les suivantes :
- Phase 2 – La nef et ses chapelles : toiture, vitraux, parements intérieurs et extérieurs, mise en lumière, étude des décors peints du transept
- Phase 3 – Le chœur et le transept
- Phase 4 – La chapelle du Saint-Sacrement et la petite sacristie
- Phase 5 – Le clocher et la grande sacristie
Calendrier prévisionnel à venir.
Dossier complet sur les travaux de restauration de la collégiale Saint-Barnard dans le RMag de Novembre.